07.07.1917
La guerre ne fait que des malheureux
Les positions françaises au Chemin des Dames
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J’ai reçu ta lettre du 3 juillet où tu écrivais que j’avais l’air heureux. (...) Si le temps reste aussi chaud que ces derniers jours, et que j’ai tout ce dont j’ai besoin, alors au moins je ne serai pas malheureux, surtout si les Boches évitent de nous tirer dessus. Mais je ne suis pas heureux, car personne ne peut être heureux à la guerre. Mon foyer me manque, ceux qui me sont chers me manquent. Et ma liberté me manque.