21.03.1918
Au bout du rouleau
Un groupe de soldats français en 1918
© Public Domain
De plus en plus mes forces diminuaient et chaque relève était pour moi un cauchemar car souvent je ne pouvais suivre mes camarades. Ce soir-là nous entrions aux Islettes. A ma grande stupéfaction, je m’aperçus que je n’avais pas mon fusil ; je l’avais oublié aux Petites-Islettes où nous avions fait la dernière pause. Quel guerrier que j’étais ! Oublier mon arme sacrée dans le fossé de la route !