mai 1915
Clopiner avec des béquilles à l’hôpital
Porteur d’eau à Bakou
© Historisches Filmarchiv Baku
La nouvelle d’une jeune fille blessée au combat se répandit dans Bakou, et un grand nombre de femmes vinrent me rendre visite. Elles me harcelaient de questions et je me sentais comme une bête en cage. (…) L’une d’entre elles voulait même carrément faire de moi sa fille. (…)
Lorsque je pus marcher avec des béquilles et que ma jambe me fit moins mal, je voulu rejoindre mon régiment. Lors d’une visite au médecin, je lui fis part de mon souhait. Il parut surpris et un peu effrayé. « Cela ne te suffit pas encore, mon enfant ? », me demanda-t-il.