Le pianiste Sandor Vas, l’ami de longue date d’Ethel, a un passeport hongrois. Cela en fait en théorie un ennemi de son Australie natale. Mais Ethel Cooper est une femme indépendante et sûre d’elle, qui se moque des conventions.

Sandor et moi nous sommes sérieusement demandé s’il devait venir s’installer et vivre avec moi. Il paierait la moitié du loyer, du gaz et du charbon, et bénéficierait en contrepartie de deux pièces, du chauffage, de la lumière et du petit-déjeuner. Nous nous attendions à faire jaser. Bien sûr, les commérages iront bon train dans le voisinage, mais les commères ne pourront pas en dire plus qu’elles ne le font déjà depuis un bon bout de temps.