10.06.1918
Liberté
L’école d’Elfriede Kuhr à Schneidemühl
© LOOKSfilm
Soudain, je sentis une rage froide m’envahir. (…) Je me penchai pour ramasser mon cartable, rangeai le porte-plume dans son étui, glissai ce dernier dans le cartable, à côté des cahiers, tirai la courroie pour le fermer et brandis le cartable plein. Puis, je le fis voler par-dessus les têtes de mes camarades, et il alla s’écraser sur le pupitre (…) J’étais libre. Plus jamais je ne mettrais les pieds à la Kaiserin-Auguste-Viktoria-Schule de Schneidemühl.