25.04.1916
Les 14 ans d’Elfriede
Elfriede Kuhr avec son chat Minka
© Edition Memoria, Thomas B. Schumann
Je suis incapable de distinguer clairement le bien du mal dans cette guerre. Je crie hourra quand notre armée gagne une bataille, et me désespère qu’il y ait des morts et des blessés. Hier, on m’a raconté que dans un hôpital militaire caché au fond des bois vivent des soldats défigurés par les tirs. Leur apparence serait si effrayante qu’il faudrait les dissimuler au regard des gens. Entendre de telles choses me met au désespoir.