Au début de la guerre, la doctrine militaire française est principalement offensive. L’Etat-Major veut reconquérir l’Alsace-Lorraine. La défense des villes françaises est reléguée au second plan. Les Congar ont cru à la propagande française et n’ont pas fui la ville, alors que l’ennemi est aux portes.

Mardi! Mardi cruel... (...) Nous étions entreint de nous lever lorsque survient mère qui me dit : Vonet Vonet il faut ranger tes soldats les Allemands ne sont pas loin malheursement, c’était vrai car je sors après les avoir rangé, j’entend une fusillade et je vois en l’air un aéroplane je rentre et à peine rentré, quand on tirait encore survinnent les grands : les voilà les voilà, ils nous suivent, je vais voir à la salle à manger, j’ouvre la fenêtre, les Hulans étaient en train de tourner de l’avenue au quai suivant une voiture chargée de cartouches de dynamitte une 30aine d’hommes du génie.
Les Hulans reviennent Oh les Rosses ils passent devant la fenêtre, on entend un commandement guturale : aarrarrrncharr ; (...)
On va voir des Boches qui donne des coups de crosse dans la porte à Mr Benoit pour voir s’il n’y avait pas de troupe et mesure de précaution ils fusillent le chien de Mr Benoit pour ne pas qu’en aboyant ils préviennent les Français des patrouilles Alleboches. (...)
[Grand]Père a pourtant dèja vu 70, il sait que c’est he bien il se demande si ce n’était pas la ville qui sautait (9 coups) les Français... (...) Les Allemands, les Boches les canailles les voleurs les assassins les incendiaires brulaient!